Encadrement : construction déconstruction
Un petit post aujourd'hui qui change de la broderie : l'encadrement !
Comme chaque année, les élèves du cours de Laurence Judon exposent à la MJC.
Pour découvrir l'encadrement et ses multiples possibilités, fonçez voir le site Laurence "Angle droit" ICI, ou page facebok ICI . Vous aurez toutes les infos sur les cours à la carte et des conseils super personnalisés.
J'ai réussi à terminer mon cadre à temps : OUF ! On ne s'emballe pas, je n'ai pas fait de grandes techniques d'encadrement...
Le thème imposé : "construction-déconstruction". Format et baguette imposé
Les cartes : choisir une des cartes de Jean Jullien représentant les symboles de Nantes.
J'ai choisi la carte représentant la raffinerie de sucre Beghin say (qui reconnait la gourmande ?)
L'usine Beghin Say, c'est du raffinage = "déconstruction", le sucre arrive brut à l'usine... et du conditionnement, mise en boîte du sucre en morceaux = "construction". Vous me suivez pour le thème ?
Pour le côté "contruction", j'ai trouvé, dans les hangars de mon papa, du sucre datant des années 1940 et c'est là l'occasion d'encadrer la boite à sucre d'origine
Pour la petite histoire
Dès le XVIIIe siècle, le port de Nantes, a bâti en partie sa fortune sur le commerce de "l'or blanc", le sucre de canne rapporté des Antilles dans les cales des navires, du temps du commerce triangulaire. Pas étonnant alors que les confiseries tiennent la première place dans les spécialités nantaises : berlingots, rigolette, gâteau nantais ou les biscuits LU et BN
Conçue pour être la raffinerie la plus moderne de France et traiter exclusivement du sucre de canne, elle aurait pour complément une papeterie, la plus moderne d'Europe qui utiliserait exclusivement du vieux papier et consommerait peu d'énergie grâce à la conversion en électricité de la détente de la vapeur nécessaire au raffinage du sucre, produite par la centrale thermique commune aux deux usines. La raffinerie, mise en route en 1937 pouvait produire 200 tonnes de sucre par jour (60 000 tonnes par an).
Appartenant aujourd'hui au groupe Tereos, l'usine Beghin-Say de Nantes demeure la dernière raffinerie de sucre de canne à avoir été bâtie en France. Par ailleurs, il s'agit de la seule unité sucrière située à ce jour sur la façade atlantique.
C'est à l'occasion de sa modernisation en 1991 que la raffinerie fut repeinte en bleu. Cette couleur lui vaut aujourd'hui le surnom de "boîte bleue" et une allure presque enchanteresse. Le travail de la raffinerie consiste à éliminer les impuretés du sucre roux de façon à obtenir un sucre blanc.
Cette usine a pour autre particularité de se situer au cœur de la ville, près du quai Wilson de l'île de Nantes. C'est un bâtiment de sept étages composé de deux grandes halles en béton et d'une cheminée (de plus de 40 mètres). Il est autonome au sens où il produit sa propre électricité et puise son eau directement dans la Loire. (source Nantes des nantais)
Alors venons-en au SUCRE ! Voici les boites de sucre d'autrefois, trouvées dans les réserves au milieu de bougies et savon de marseille, le sucre est presque intact !
Et ce cadre ? et bien le voilà....
Et pour voir les autres cartes, c'est à la MJC Bouvardière St Herblain. Le vernissage est ce soir. Un cadre plus en détails, celui de Tiphaine ICI